Entretien avec l’architecte Dominique Zanghi

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L’humain au cœur de la démarche. Entretien avec Dominique Zanghi, architecte et directeur de m3 ARCHITECTURE.

Quand on pense « métier d’architecture », on imagine un technicien qui a un ensemble de savoir-faire et qui créerait des espaces en triant les matériaux et en séparant les volumes. Tout l’inverse de la philosophie de Dominique Zanghi, dont le geste initial est de partir des relations avec les personnes : « toujours les personnes » aime-t-il rappeler ! Après tout l’architecture n’est-elle pas aussi une forme symbolique, c’est-à-dire une formalisation parmi d’autres de la pensée, de la culture, de la socialisation et des modes de vie d’une communauté ? Tout un programme en somme, et l’occasion de faire le point sur le parcours d’un architecte passionné qui met l’humain au centre de sa réflexion et de sa démarche.

DOMINIQUE ZANGHI, COMMENT DÉBUTE VOTRE CARRIÈRE D’ARCHITECTE ?

Dominique Zanghi : En 1985, nous remportons un concours avec deux de mes amis : Claude Ciani, qui a arrêté l’architecture depuis, et Philippe Vasey, qui lui continue son chemin avec son bureau. Nous avons obtenu le réaménagement du Jardin Alpin et Parc de la Mairie de Chêne-Bourg. Le défi était de créer un parc innovateur, et qui puisse s’ouvrir à la découverte des enfants et des habitants de la commune. Nous avons créé un bassin – une pataugeoire – comme élément nouveau qui unissait les deux parcs et des par-cours. Et puisque le Parc Floraire est ouvert à tous nous avions connecté cet havre de paix et de nature au territoire. On avait mis en place des parcours qui allaient chercher les habitants vers le tram et qui les emmenaient vers cette mairie qui est un peu désaxée. Et on avait jeté un pont au-dessus de l’autoroute pour aller connecter ce parcours avec les installations sportives de Sous-Moulin.

 

DANS VOTRE FORMATION, QU’EST-CE QUI VOUS A MARQUÉ ?

J’ai commencé en faisant un apprentissage, en 1974. J’ai intégré un excellent bureau. Philippe Joye et André Koenig m’ont donné l’en-vie d’apprendre l’architecture. Avec un CFC, on sait dessiner, on sait construire, on connaît la technique, mais l’architecture proprement dite, les origines et l’aspect théorique, on ne les connaît pas. J’ai recherché comment intégrer une école d’architecture : en réussissant le passage obligé pour une personne qui n’a pas de maturité soit le CMS, le cours spécial de mathématiques de l’EPFL, j’ai pu entrer au département d’architecture.

Les enseignants du DA m’ont donné une rigueur pour la mise en place d’un projet. Le passage d’un concept au projet doit être une démarche très stricte. Plus tard quand j’ai fait mon stage à Rome, les personnes qui avaient eu des stagiaires venant de Suisse disaient : « mais c’est incroyable ce que vous savez déjà faire ! ». Cet enseignement est très valable et très bien reconnu. À l’EPFL j’ai également eu la chance de croiser Mario Botta et Lio Galfetti, et de suivre un atelier avec Álvaro Siza, un architecte contemporain très important. Les enseignements de Mario Bevilacqua et de Jean-Marc Lamunière m’ont beaucoup apporté dans ce parcours.

Il répétait souvent qu’il n’y a que quelques livres très importants pour étudier l’architecture, mais après, il faut se promener dans la ville, il faut lire les livres qui parlent de la vie des gens.

À Rome, dans le cadre de mon stage j’ai également été très marqué par Franco Purini. J’admirais son travail bien sûr, mais l’homme était également riche d’enseignements et de bons conseils : il répétait souvent qu’il n’y a que quelques livres très importants pour étudier l’architecture, mais après, il faut se promener dans la ville, il faut lire les livres qui parlent de la vie des gens. Le livre « Le jour de la chouette » de Leonardo Sciascia ou « Conversazione in Sicilia » d’Elio Vittorini m’ont beaucoup donné d’informations sur la vie des Siciliens dans le cadre de mon diplôme. Ou pour citer plutôt des auteurs qu’on connaît : Guy de Maupassant ou Victor Hugo nous apprennent plus sur la vie de leur époque, que tous les livres de théorie et d’histoire de l’architecture.

Aujourd’hui, je dirais que la chose qui m’intéresse, dans l’architecture, c’est le ressenti de la personne. Comment la dame, l’enfant va vivre l’espace. Nous imaginons un espace, nous mettons un cadre avec la vue sur un site, on propose. Comment il va être perçu et surtout comment ils vont vivre ces lieux, et comment ils vont pouvoir se l’approprier.

La chose qui m’intéresse, dans l’architecture, c’est le ressenti de la personne.

L’approche d’un savoir à partager avec les étudiants a été approfondie pendant quelques années aux côtés de Bruno Marchand à l’ITHA. L’enseignement s’appuyait sur la recherche historique et sur des analyses méthodologiques et rigoureuses. Les publications ont aussi suivi un cadre strict de travail. Les recherches, les analyses doivent aussi suivre un cadre très strict de travail, cette approche alimente aussi mon travail quotidien. Victor Hugo nous apprend plus sur la vie de son époque, que tous les livres de théorie et d’architecture !

 

EST VOTRE SENSIBILITÉ PAR RAPPORT À GENÈVE ?

Genève est, en soi, un carcan, peut-être c’est le côté calviniste qui ressort. Actuellement à Genève, il y a un projet fabuleux qui est le PAV (Praille-Acacias-Vernets). Ce vaste périmètre a été planifié au siècle passé pour accueillir les activités secondaires et d’approvisionnement. Le tertiaire grignote ce site. Or ce site est au cœur de la ville et il y a un fort potentiel. De plus environ 80% des terrains sont dans les mains de l’État. Les droits de superficie bloquent la mutation de ce périmètre. La question fondamentale qui peut créer une modification architecturale, urbanistique et d’utilisation du PAV est avant tout liée à la modification des règles de gestion du sol. Comment les locataires du sol, les propriétaires, les nouveaux investisseurs et les futurs utilisateurs, en un mot la Ville, peut gagner??

D’autres villes prennent l’opportunité d’avoir à la fois des acteurs, des envies et des possibilités de réaliser comme moteur pour initier le changement. Il faut mettre en place une organisation spatiale du territoire, du paysage urbain. Les espaces publics et les volumes bâtis qui définissent ces espaces partagés doivent être conçus en amont. Les PLQ (plans localisés de quartier) avec le temps sont devenus des documents anticipant essentiellement les aspects légaux en sclérosant les édifices et les espaces extérieurs. Dans ce domaine des changements sont en cours. Le dessin des vides doit être défini et être guidé par les pleins.

« Genève autrement », ce n’est pas qu’un slogan.

Les édifices doivent obtenir des plans directeurs des possibilités pour exprimer des architectures libres et innovantes. Ce sont les attentes de la société : il suffit simplement de comparer le processus de la Prime Tower de Zurich, qui a été construite dans un lieu de friche. SPS est propriétaire d’un terrain avec une ancienne usine, la ville de Zurich demande un concours et le projet d’une tour de 125 m au minimum : « et c’est parti on y va, parce que c’est ça qui va permettre d’être le moteur du changement  ». C’est un dialogue qui dit  : « on fait les choses ensemble, et on va gagner ensemble ». Sur cette dynamique, Genève doit prendre exemple sur sa sœur alémanique, en créant des synergies gagnantes.

COMMENT A DÉBUTÉ LA COLLABORATION AVEC m3 GROUPE ?

C’est avant tout le fruit d’une amitié entre Abdallah Chatila et moi. S’il n’y avait pas ce lien, je ne me serais pas embarqué dans cette aventure ! Mais connaissant Abdallah et sachant ce que nous avons vécu précédemment, je n’ai pas eu d’hésitation. Avec m3 je sais que je peux parler d’une certaine qualité qu’on doit défendre sans qu’on me prenne pour un extravagant. Aujourd’hui, quand on met en exergue des notions qui sont celles de créer de la convivialité, de travailler dans le développement durable réel, je ne souhaite qu’appliquer cela. « Genève autrement », ce n’est pas qu’un slogan. Il faut le bâtir, le construire : c’est-à-dire en créant des logements de qualité, des espaces en prolongement avec ces habitations, qui soient à la fois privés, mais aussi communautaires et partagés.

Notre imagination et notre futur doivent inventer des approches différentes pour offrir un cadre de vie plus respectable de notre Terre et de nous.

On doit à la fois s’occuper de la cellule du chez-soi, mais également penser à tout ce qui va autour, voir concrètement ce qu’on peut réaliser en appliquant le concept d’une production locale, c’est-à-dire principalement en termes de ressources humaines et de matériaux. Aujourd’hui la crise virale qui nous affecte profondément va modifier nos relations sociales, notre vision du futur, nos comportements, notre économie, nos modes de vie, et donc l’architecture et l’urbanisme. Il faudra en tirer des leçons pour que demain soit meilleur. Notre imagination et notre futur doivent inventer des approches différentes pour offrir un cadre de vie plus respectable de notre Terre et de nous. Rappelons-nous que l’Empire State Building a débuté sa construction… en 1929 !

A propos de Dominique Zanghi

Dominique Zanghi est né en 1957 en Sicile. De nationalité suisse et italienne. Diplômé en 1978 d’un CFC de dessinateur en bâti-ment, il complète sa formation à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme d’architecte en 1984. C’est dans cette même école qu’il occupe par la suite le poste d’assistant auprès des professeurs Ch. Gilot et A. Anselmi contribuant aux divers cours, ateliers et projets d’architectures. Entre 1993 et 1999, il est chargé de cours à l’ITHA auprès des professeurs B. Marchand et J. Lucan.

C’est dès 1986 que Dominique Zanghi mène ses activités d’architecte en tant qu’indépendant, créant notamment l’atelier AERA (1986-1999) en collaboration avec les architectes Philippe Vasey et Claude Ciani. De 1999 à 2005, il est également adjoint à la direction du service de l’aménagement du territoire du canton de Vaud.

En 1999, il s’associe à l’architecte Athanase Spitsas avec qui il crée l’atelier d’architecture A. Spitsas et D. Zanghi « AS.DZ Architecture » à Genève, qui a eu jusqu’à plus de 30 collaborateurs.

En 2017 il part pour une nouvelle aventure en créant DZ Architectes SA.
Depuis 2019, Dominique Zanghi a pris la direction de m3 ARCHITECTURE, filiale du groupe m3 fondé par Abdallah Chatila.
Dominique Zanghi est également actif dans le milieu associatif de l’architecture en tant que :

• Membre de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), section genevoise dès 1986.
• Membre du comité de la section genevoise de 1991 à 1999 et du comité groupe des architectes de 1988 à 1997.
• Président de la commission des concours de 1991 à 1992. Membre de la commission de la communication de 1997 à 1999.
• Membre de la Fédération des architectes et ingénieurs de Genève (FAI).
• Président de la commission aménagement et urbanisme entre 2006 et 2009.
• Membre du Registre suisse des architectes et ingénieurs (REG A).
• Inscrit au tableau des mandataires professionnellement qualités du canton de Genève, Fribourg, Neuchâtel, Vaud et Valais.

Abdallah Chatila explique sa décision d’importer des masques sur Radio Lac

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Abdallah Chatila, Président du groupe m3, était l’invité de Radio Lac pour parler de son initiative d’importation de masques destinés aux institutions médico-sociales, aux entreprises, et aux particuliers. m3 GROUPE vend ces masques à prix coûtant au monde hospitalier et à l’Etat.

Réécouter l’entretien sur le player ci-dessous : 

m3 GROUPE importe à Genève 140 millions de masques pour lutter contre le COVID-19!

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Arrivé tout droit d’Asie, un Airbus A330-400 en provenance de Shanghai s’est posé ce mardi 14 avril sur le tarmac de l’aéroport de Genève. À bord, du matériel médical de tout genre : des masques, des gants, des lunettes, des visières, des blouses ou encore des thermomètres.

Abdallah Chatilla, Président de m3 GROUPE, et Fabrice Eggly, Directeur Communication et Relations Extérieures à l’aéroport de Genève le mardi 14 avril.

Et ce n’est que le début d’une longue série. Tous les jours, et ce pendant les 5 prochaines semaines, m3 GROUPE importera de nouveaux produits sanitaires, avec au total 140 millions de masques. Un véritable pont aérien a été créé entre la Suisse et Shanghai afin d’assurer les livraisons à venir.

Le matériel sanitaire est destiné à tous ceux dans le besoin. Abdallah Chatila, Président de m3 GROUPE ajoute : « Ce n’est pas qu’une action philanthropique mais aussi une action économique à but social. Pour les autorités étatiques, le matériel sera vendu sans marge.

Pour les entreprises, le prix d’achat serait fixé à 65 centimes par unité pour un masque chirurgical simple, et 80 centimes l’unité pour la population. Nous souhaitons dans un premier temps nous consacrer aux besoins de ce type de matériel pour Genève et la Suisse. »

La distribution des produits sanitaires se fera très prochainement en collaboration avec l’entreprise de vente privée suisse Mystore. Plus d’informations à venir.

La presse parle de nous : 

Tribune de Genève

20 Minutes

Leman Bleu

 

CULTURE : s’occuper en période de confinement

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Visitez les plus célèbres musées du monde et assistez aux plus beaux spectacles de l’Opéra de Paris depuis votre canapé !

Avec les restrictions imposées par cette situation exceptionnelle, pourquoi ne pas se cultiver un peu… À distance ?! 

Chaque semaine l’Opéra de Paris met en ligne un de ses plus beaux spectacles gratuitement.

Profitez-en dès maintenant !

Au programme :

  • Du 30 mars au 5 avril : Le Lac des cygnes (2019)
  • Du 06 au 12 avril : Le Barbier de Séville (2014)
  • Du 13 au 19 avril : Soirée Robbins (2018)
  • Du 20 au 26 avril : Les contes d’Hoffmann (2016)
  • Du 27 avril au 3 mai : Carmen (2017)
  • Du 17 mars au 3 mai : Cycle des six symphonies de Tchaïkovski par l’Orchestre de l’Opéra National de Paris sous la direction de Philippe Jordan

La plateforme Google Art & Culture vous permet de visiter en ligne et gratuitement les musées les plus célèbres du monde ! Ci-dessous quelques musées incontournables à ne pas manquer :

  • MoMA The Museum of Modern Art: Fondé en 1929, le Museum of Modern Art (MoMA) dans le centre de Manhattan a été le premier musée consacré à l’ère moderne. Aujourd’hui, la collection riche et variée du MoMA offre un aperçu panoramique de l’art moderne et contemporain, de la peinture et de la sculpture européennes innovantes des années 1880 aux films d’aujourd’hui, au design et à la performance.
  • The Metropolitan Museum of Art à New-York : Depuis sa fondation en 1870, The Met a toujours aspiré à être plus qu’un trésor d’objets rares et beaux. Chaque jour, l’art prend vie dans les galeries du Musée et à travers ses expositions et événements, révélant à la fois de nouvelles idées et des liens inattendus à travers le temps et les cultures.
  • Musée d’Orsey à Paris : L’histoire du musée, de son bâtiment est assez inhabituelle. Au centre de Paris sur les bords de Seine, face au jardin des Tuileries, le musée a été installé dans l’ancienne gare d’Orsay, construite pour l’Exposition Universelle de 1900.
  • The National Gallery à Londres: La collection de la National Gallery contient plus de 2300 œuvres. Toutes les grandes traditions de la peinture d’Europe occidentale sont représentées, depuis les artistes de l’Italie de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance jusqu’aux impressionnistes français.
  • Le musés Van Gogh à Amsterdam : Le musée Van Gogh d’Amsterdam abrite la plus grande collection d’œuvres d’art de Vincent van Gogh (1853-1890) au monde. La collection permanente comprend plus de 200 peintures de Vincent van Gogh, 500 dessins et plus de 750 lettres. Le musée présente également des expositions sur divers sujets de l’histoire de l’art du XIXe siècle.
  • Le musée Olympique à Lausanne : Le Musée Olympique n’est pas celui d’une collection ! C’est celui d’une idée : l’Olympisme. En effet, sa vocation est de faire découvrir le Mouvement olympique, témoigner de sa contribution primordiale dans la société et transmettre les valeurs olympiques au-delà de la célébration des Jeux et des compétitions.
  • N’oublions pas le musée incontournable à Paris :  Le Louvre

Et des centaines d’autres visites virtuelles sont disponibles sur la plateforme !


Découvrez les merveilles de notre planète !

Nous vous proposons de vous évader et de partir à la découverte du monde et de ses merveilles, toujours depuis chez vous, bien entendu.

La plateforme Google Earth permet de visiter le monde en quelques clics. Vous avez toujours eu envie de visiter le site archéologique de Chichen Itza, au Mexique ou encore le site troglodyte de Petra, en Jordanie ? Ne perdez plus de temps ! Google Earth offre des milliers de photos 3D et des prises satellites pour rendre votre expérience aussi réelle que possible.

En plus de cela, l’outil « Explorateur » de la plateforme a préparé des visites inédites rien que pour vous. Par exemple, les villes les plus colorées du monde, l’histoire du tsunami à travers le globe ou encore le projet de la NASA qui montre la terre de nuit.

Vous vous demandez comment était notre planète il y a des centaines d’années ? Voyagez dans le temps et visitez le monde dans les années 1600 !

Et ce n’est pas tout ! Google Earth vous emmène aussi au fond des océans pour explorer les animaux et les paysages marins les plus extraordinaires ou visiter de nombreux parcs zoologiques dans le monde entier.

 

 

Découvrez le Zoo de Granby au Canada, au travers d’une visite virtuelle du parc grâce à des vidéos et des explications sur les animaux et même une présentation des derniers nouveaux nés. De quoi faire fondre le cœur de vos enfants. 🙂

Faites aussi découvrir le monde animalier à vos enfants de manière ludique à travers cette plateforme éducative : Le monde des animaux

La mini-série documentaire La Terre, La Nuit sur Netflix nous dévoile la vie nocturne fascinante des animaux aux quatre coins du globe alors que nous dormons paisiblement. Vous vous êtes toujours demandés d’où provenaient ces bruits parfois angoissants dans la pénombre ? Grace à des technologies inédites, ce documentaire met en lumière ce qui était encore inaccessible pour l’homme à ce jour. Découvrez en bonus des paysages et des lieux exceptionnels à vous couper le souffle !

La bande annonce :

 

 

Texte par Maeva Tonus

Télétravailler avec ses enfants, un vrai challenge !

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Vous avez peut-être déjà testé le télétravail et vous vous demandez sans doute comment vous allez réussir à travailler efficacement tout en vous occupant de vos enfants. C’est un véritable challenge et nous en sommes conscients. Avec cet article nous souhaitons partager avec vous quelques conseils qui pourraient vous aider à concilier les deux pendant cette période extraordinaire.

Accordez-vous un temps d’adaptation

Cette situation inédite est également perturbante pour vos enfants, qui perdent à leur tour leurs repères. Acceptez la situation et accordez-vous un temps d’adaptation. Profitez-en pour leur expliquer les raisons pour lesquelles vous travaillez désormais depuis la maison et soyez flexibles avec vos horaires. Priorisez vos tâches les plus urgentes et ne pensez pas aux heures passées mais plutôt au résultat final de votre travail. Cette situation imparfaite vous impose de lâcher prise et d’aborder le quotidien avec plus de légèreté.

Fixez des règles

Continuez à lever vos enfants à une heure fixe le matin et continuez à les préparer comme s’ils partaient à l’école. Préparez ensemble avec vos enfants des règles et des « missions » pour le quotidien. Par exemple, « Je fais mon lit le matin » ; « J’aide mes parents lors des repas » ; « Je reste calme lorsque mes parents sont au téléphone » ; etc. De cette manière vous fixez un cadre à vos enfants et les responsabilisez en même temps. De plus, cette situation est une opportunité idéale pour favoriser leur autonomie et leur confier des petites tâches. N’oubliez pas de les féliciter pour leur bonne conduite et de les encourager, ils en seront encore plus fiers et volontaires !

Établissez un emploi du temps

Etablissez un emploi du temps pour la journée et pour la semaine, cela vous permettra de vous organiser et d’avoir une vision globale afin de trouver le meilleur équilibre possible entre vos enfants et votre travail. Une fois de plus, vos horaires sont vos alliés. Prévoyez des plages horaires de travail et des moments dédiés à vos enfants.

Dans cet emploi du temps, bloquez des moments pour les cours de vos enfants, pour les jeux, pour du temps calme ou encore pour les écrans par exemple. Inscrivez également vos plages horaires de travail de sorte à ce que vos enfants prennent conscience des moments où vous êtes libres pour jouer avec eux de ceux où vous êtes occupés. Aussi, préférez des périodes de travail de 1 à 2 heures consécutives afin d’être le plus efficace possible.

Occupez vos enfants

Suivant les âges de vos enfants, il n’est pas facile de les occuper et encore moins de réussir à ce qu’ils le fassent seuls. Cependant, il existe de multiples outils qui offrent des activités éducatives. Par exemple, Bayam TV, est une plateforme en ligne pour les enfants qui propose des podcasts, des dessins animés, des jeux interactifs et pleins d’autres activités pour développer leur imagination et leur créativité.

De nombreux podcasts de contes et histoires, mais aussi des séries éducatives sont également disponibles sur Itunes et Spotify. Pour se déconnecter un peu de la technologie, n’oublions pas le classique et indémodable Puzzle qui permet de développer de nombreuses capacités cognitives et de stimuler leurs jeunes esprits.

Côté création, la Lanterne Magique (un club de cinéma pour enfants) et le Festival International de Cinéma à Nyon – Visions du Réel organisent conjointement un grand concours de dessins pour les enfants ! Pour participer votre enfant doit dessiner sa scène de film préférée et la publier sur le site. Pour plus d’information, visitez la page Lanterne Magique Concours.

 

Texte par Maeva Tonus

Les bonnes pratiques d’un télétravail efficace !

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Avec l’évolution importante et la propagation du COVID-19, le télétravail n’est pas une option, mais une réalité. Ce changement est soudain et pour cela, nous avons regroupé quelques bonnes pratiques afin de vous aider dans cette transition et de rendre le télétravail le plus efficace possible pour les jours à venir.

Aménagez votre espace de travail

La première chose à faire est de choisir votre nouvel espace de travail à domicile. Il est conseillé de choisir un endroit qui n’est pas votre lieu de vie principal et à l’écart des distractions, comme par exemple un bureau, une chambre ou une pièce à part. Cette étape est nécessaire afin de marquer une réelle coupure entre votre vie à domicile et votre travail.

En plus de cela, avec le télétravail, les déplacements quotidiens sont nettement réduits, on ne se déplace plus voir un collègue ou jusqu’à la photocopieuse. Il est donc important de prendre soin de votre dos. Préférez un siège confortable et adapté au travail à l’irrésistible canapé et prévoyez une table pour votre ordinateur.

Créez votre nouvelle routine

Dès lors que vous travaillez depuis votre domicile, vos « repères » professionnels sont chamboulés, mais ne perdez surtout pas vos habitudes ! Continuez de vous préparer le matin comme si vous alliez au bureau et n’enfilez pas votre training du dimanche, cela vous permettra de rester dans un contexte propice au travail. Plus que jamais, fixez-vous des horaires de travail ! Ils vous permettront d’établir un cadre et de rythmer vos journées. Continuez à prendre vos pauses le matin et l’après-midi et prenez, de temps à autre, une bouffée d’air frais (en respectant les mesures prises par la confédération). Si vous vivez avec d’autres personnes, fixez ensemble des règles afin que chacun trouve son équilibre.

Ne vous isolez pas

Pourquoi ne pas appeler votre collègue pour continuer à échanger comme vous en avez l’habitude lors vos pause-café ? Ou mieux encore, pourquoi ne pas le faire en visioconférence pour garder le contact visuel ? Echangez de courts appels ou créez des groupes de discussion instantanés pour prendre des nouvelles de vos collègues régulièrement. Nous sommes des humains avant tout, nous avons besoin de partager afin de garder un lien avec l’entreprise.

De nombreux outils gratuits sont disponibles en ligne pour favoriser les échanges et la gestion du travail à distance, comme par exemple, Zoom qui permet d’effectuer des vidéos conférences et Trello qui permet de gérer et d’organiser les tâches, puis de les partager en équipe.

Protégez votre ordinateur

Mais attention, cette période de télétravail globalisée et les publications massives liées au Coronavirus sont une véritable aubaine pour les cybercriminels. En effet, les ordinateurs personnels sont souvent moins bien sécurisés que les ordinateurs fournis par les entreprises, paramétrés directement par le département informatique, et représentent donc des cibles faciles pour les hackers.

Si vous êtes concernés et que vous effectuez le télétravail depuis votre ordinateur personnel, il vous faut respecter certaines règles de sécurité. Tout d’abord, installez sur votre ordinateurs personnel, un logiciel antivirus fiable et sécurisé. Ensuite, comportez-vous comme au travail, c’est-à-dire, n’allez pas sur des sites internet douteux et méfiez-vous des emails provenant d’expéditeurs inconnus. De plus, n’installez que des logiciels recommandés par votre entreprise ou que vous connaissez déjà.

 

Texte par Maeva Tonus

m3 GROUPE nouveau propriétaire de Meyrin Centre

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m3 GROUPE a annoncé le rachat de Meyrin Centre. La transaction est effective depuis le jeudi 6 février, entre m3 GROUPE, représenté par son Président Abdallah Chatila, et la famille Waechter, représentée par Madame Elka Gouzer-Waechter.

Cette acquisition est le fruit d’une relation et d’une collaboration de longue date basée sur la confiance entre m3 GROUPE et la famille Waechter, dont la vision commune est de préserver et de dynamiser ce centre, lieu de vie prépondérant pour Meyrin et pour les habitants de la Ville de Meyrin.

Situé au cœur de la Cité, Meyrin Centre, qui est l’un des tout premiers centres commerciaux de Suisse, a été conçu en 1963 par l’architecte et urbaniste Georges Addor et a été rénové en 1986 et 2010. Le centre met en relation plus de trois millions de visiteurs par année avec environ 45 commerçants actifs notamment dans, l’alimentation, la mode, la restauration, la beauté et d’autres secteurs d’activités.

« Le retail offre de nombreuses opportunités autant pour les grandes marques que pour les plus petits commerces. En effet je suis convaincu que l’expérience shopping en relation directe entre les commerçants et leurs clients potentiels est complémentaire au commerce en ligne et joue encore un rôle important dans notre façon de consommer », explique Abdallah Chatila.

Grâce à son réseau et à la diversification de ses activités, m3 GROUPE souhaite développer Meyrin Centre et le moderniser, notamment en y apportant plus de services et de valeur ajoutée pour les clients, les commerçants et la commune.

Ainsi, avec cette opération, m3 GROUPE démontre sa volonté de renforcer le lien social entre les habitants et de donner un nouveau souffle à ce carrefour de rencontres établi et ancré dans la vie meyrinoise depuis plus de 50 ans.

Pour Madame Elka Gouzer-Waechter, il était important de passer la main à un autre groupe faisant partie du tissu économique local, plutôt que de vendre à des investisseurs étrangers ou à un grand groupe détenant de nombreux centres commerciaux à travers l’Europe. Avec l’arrivée de m3 GROUPE, elle se dit rassurée sur l’avenir de centre commercial si cher aux meyrinois.

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REVUE DE PRESSE : Fourches 17 dans Tout l’Immobilier

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Le journal Tout l’Immobilier interview Eric Donzé, architecte chez m3 ARCHITECTURE à propos de son travail sur la promotion Fourches 17. Retrouvez l’entretien dans le PDF à télécharger ci-dessous.

Cliquez ici pour lire l’article en entier.

 

REVUE DE PRESSE : Retrouvez m3 GROUPE dans l’AGEFI

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Revue de presse

Cette semaine en une de l’AGEFI, notre président et fondateur Abdallah Chatila parle de sa vision et des nouvelles activités du groupe.

Télécharger l’article ici.